gladys20|Switzerland

Je suis née en 1958.

 Dans ma famille, il y avait de l’occultisme [cartomancie, parlé aux morts – qui ne sont pas leurs esprits, mais des démons en fait], de l’alcoolisme, du tabagisme, des prises de médicaments, de la violence conjugale. Tout c’est écroulé à l’âge de douze ans lorsque mes parents se sont divorcés.

 Ensuite, l’adolescence, l’apprentissage, la vie du monde, avec tout ce que cela implique.

 Mon meilleur ami (d'amitié) qui s’était converti à l'âge de 20 ans a prêché dans le vide, tout au moins on pouvait le croire, pendant six ans. Puis il a rompu le contact en me disant qu'il restait mon ami pour toujours, mais qu'il ne pouvait pas me suivre dans le chemin que j'avais choisi. Cela m’a fait mal, parce qu’on se connaissait depuis l’enfance.

 J’ai été visiter des cartomanciennes, des radiesthésistes, j’ai lu des livres sur toutes les religions, les sectes. J'ai pratiqué le paranormal, la scientologie, j’ai été alcoolique, malgré le fait que j’avais un métier qui me plaisait, un poste à responsabilité.

 Je n’arrivais pas à combler ce vide existentiel en forme de Dieu. Le vernis humanitaire, le faire du bien, le rendre service, ne suffisaient plus à me maintenir à flot.

 J’étais perdue. Je me suis vue telle que j’étais, méchante, pécheresse, noire ; cela m’a fait peur.

 J’ai pensé au suicide ; cela devenait une pensée lancinante, du matin au coucher, une voix me disait de le faire.

 J’ai été à la Vallée de Joux, dans le canton de Vaud, en Suisse. Là-bas, il y avait une église. J’y suis entrée et j’ai demandé : Si tu existes, montre-le moi. Je m’attendais à avoir une réponse de suite. Et bien non, le terrain n’était pas encore prêt à recevoir la semence du Seigneur. Il a fallu deux ans avant que la rencontre avec mon Sauveur se fasse.

 Le Seigneur a posé son doigt, au fur et à mesure de ma vie d’enfant de lait, sur des points sensibles, sur des non-guérisons. Il m’a donné des épreuves et m’en donnent encore, afin que je n’oublie pas que la vie de chrétien, ce n’est pas être exempt de tous maux, de toute souffrance, de toute maladie, mais que l’important est bien de rester ancré en lui, afin qu’on arrive à bond port.

 Enraciné en lui, afin que même dans le malheur, on ait le bonheur. Le bonheur de lui appartenir, le bonheur de savoir que jamais il ne nous abandonne. Le bonheur de savoir qu’on a toute l’éternité avec lui.

J’ai appris aussi que si j’emploie l’expression « Si Dieu le veut », ce n’est pas un manque de foi, mais c’est être soumise à son autorité, c’est s’attendre à son plan dans ma vie.

Je ne dis pas que j'ai l'acceptation de suite à 100 pour sang de son objectif me concernant, mais je crie à lui lorsque je me révole, murmure, rue dans les brancards, n'accepte pas son joug qui est, cependant, léger à porter, puisque Dieu ne se trompe jamais, même si, humainement parlant, on le pense quelquefois.......

 Rien ne lui est impossible. Il peut tout, il est le Dieu des miracles. Qu’il en soit fait selon sa volonté.

 Mon essentiel est d’être greffé en Jésus le Messie. J’ai une relation avec une personne ressuscitée et j’appartiens, comme beaucoup de frères et sœurs, à la grande famille qu’est l’église du Christ.

 Je n’oublie pas qu’avant de recevoir le St-Esprit, j’étais « mécréant » ; aujourd’hui, je suis anoblie par l’Eternel.

 Mon psaume préféré est le 139.

 Voilà une petite tranche de ma vie.